Tout petit, je me rappelle très bien ce que la plupart des enfants de mon âge répondaient à la question : Tu veux faire quoi plus tard, quand tu seras plus grand(e)?
Plus de 90%* des réponses désignaient, hâtivement, le métier de médecin, d’ingénieur, de pilote, d’enseignant ou encore d’architecte. On ne s’attardait pas vraiment sur le pourquoi de ces aspirations, mais il était plus qu’évident que ces métiers avaient leur place dans les rêves des petits.
Aujourd’hui en 2019, un autre type de réponse s’installe petit à petit dans les propos de nos chers bouts de choux : je voudrais devenir « YouTubeur »!
Rien qu’en début de semaine, mon enfant âgé de 6 ans me sort la même réponse. Quand je lui ai demandé de m’expliquer ses motivations, il me répondit : …parce que je veux devenir YouTubeur! Il faut dire que mon petit bonhomme est catégorique : pour lui, c’est tellement évident! Je suis même assez certain qu’il en discute même avec ses camarades de classe!
Je ne vous cache pas que ce type de réponse ne m’étonne pas et m’alarme**, en même temps. Si la plupart des « YouTubers » (prononçons-le en anglais cette fois !) sont considérés aujourd’hui comme des influenceurs, je peux dire qu’ils semblent bel et bien avoir réussi cette « mission » et que les fruits de cette réussite se font constater d’ores et déjà dans ces innocentes réponses !
Mais, (parce qu’il y aura toujours un mais…) chers Youtubers, ne vous affolez pas et ne vous réjouissez pas si vite..!
Vous devez certainement réaliser à présent l’importance et la délicatesse de votre mission première : influencer les générations à venir.
En effet, à une ère où l’accès à Internet est démocratisé à l’excès, nos enfants se retrouvent exposés à plusieurs contenus numériques générés par de « simples » utilisateurs du web. Avec l’avènement du web X.0 et des nouveaux paradigmes du social media, chacun de nous (et sans exception) s’est octroyé un statut de « créateur de contenu », qu’il le veuille ou non. Nous ne sommes plus de simples consommateurs de contenu figé : nous interagissons, désormais.
Un simple commentaire, ou un petit pouce en l’air ou encore un innocent-méchant « dislike » représentent du contenu généré par un utilisateur. D’où la nécessité de bien penser ce contenu et de s’assurer de son adéquation aux différents contextes existant sur la toile.
Être YouTuber pourrait bien devenir un métier à plein temps, certes. Mais, je ne pense pas qu’un Répertoire des Métiers*** irait jusqu’à le compter au sein de sa nomenclature. Du moins pour la décennie à venir! Mais, le phénomène requiert bien toute notre attention et mériterait aussi bien l’intérêt de chercheurs en sociologie, pour comprendre davantage ses tenants et ses aboutissants.
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Crédits Image : Il s’agit d’une illustration bien personnelle élaborée par mes propres soins, tout juste sortie de ma tablette tactile dédiée au dessin numérique ! Curieux à propos de ce que je dessine? Vous devriez jeter un coup d’oeil ici : DigitallyDrawing.com
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* Pas de source statistique vérifiée ; plutôt une estimation impressionniste!
** Des fois, je suis alarmiste.
*** Existe-t-il un Répertoire des Métiers marocain? Je veux dire un « véritable » répertoire bien comme il faut… à suivre! Parmi les résultats que Google m’a servis, ceci semble répondre à la question…